La ministre de la Santé vient d’annoncer la création d’un fonds d’investissement de 340 millions d’euros pour les start-up de la biotech.
En effet, la dotation du Fonds accélération biotech santé (Fabs) passera de 100 à 340 millions d’euros pour établir une « filière stratégique solide ».
L’annonce en octobre dernier de la création d’un fonds de 100 millions d’euros avait été accueillie de façon plutôt mitigée par les acteurs de la filière (cf. notre article : 100 millions d’euros pour soutenir l’innovation dans le secteur de la santé).
En effet, nombreux étaient ceux qui considéraient que les moyens consacrés étaient insuffisants. Les sociétés innovantes en santé demandent de forts investissements financiers car les travaux de recherche et développement sont longs (entre 5 et 10 ans) et coûteux (plusieurs millions d’euros).
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La concurrence dans ce secteur est mondiale ; comme l’a rappelé la Ministre de la Santé, « le Brésil, l’Inde et la Chine développent des capacités de recherche et développement et de production qui rivalisent avec les équipes de recherche et les usines implantées en France ».
Toutefois, il n’a pas été évoqué le pays le plus puissant et comportant le plus de sociétés dans le secteur de la santé : les Etats-Unis.
Compte tenu des fonds accessibles aux Etats-Unis et de l’attractivité des start-up françaises de la santé, ces dernières années plusieurs pépites françaises sont soit passées sous capitaux américains, soit parties s’installer sur place.
La création du Fabs a pour objectif de maintenir sur le territoire français ces pépites françaises du secteur de la santé.
A ce stade les modalités d’activation de ce fonds ne sont pas encore connues ; nous communiquerons sur ce sujet dès la réglementation publiée.