A l’occasion de la campagne présidentielle, la fondation iFRAP (Fondation pour la recherche sur les administrations et les politiques publiques) a publié une étude détaillant l’utilité du Crédit Impôt Recherche (CIR) pour l’économie française et concluant que ce dispositif devait rester en l’état.
L’iFRAP précise ainsi « qu’au nom de la stabilité des réglementations, il est raisonnable de maintenir les CIR/CII inchangés pour cinq ans de plus, le temps de réduire les charges et c’est dans cette perspective uniquement que le CIR devrait être redéfini. C’est d’ailleurs, ce qu’avait en tête le rapport Gallois sur la compétitivité qui faisait figurer le CIR dans la liste des mesures dérogatoires à ne pas toucher. »
Il est vrai que ce dispositif contribue à apporter à la France une place de choix dans l’économie de l’innovation et de la R&D :
- La France est le 3ème pays le plus innovant au monde derrière les Etats-Unis et le Japon, avec 9 groupes français et 3 centres de recherche présents dans le TOP 100 mondial
- La France figure dans le TOP 5 des pays pour l’accueil de projets de centres de R&D dans le monde, derrière le Royaume-Uni, l’Inde, les Etats-Unis et l’Allemagne
Le CIR est fréquemment souligné et salué, notamment par les entreprises :
- En tant qu’arme anti-crise pour stimuler la recherche et la compétitivité,
- En tant que levier de financement efficace et incontournable pour la R&D,
- En tant que dispositif plutôt simple et pérenne, avec un spectre élargi de bénéficiaires (des PME aux grandes entreprises) et de catégorie d’activité (recherche fondamentale, recherche appliquée, développement expérimental).
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La plupart des candidats à l’élection présidentielle abordent le dispositif du CIR dans leur programme de campagne et la plupart souhaitent qu’il soit maintenu pour le prochain quinquennat.
Les candidats souhaitant une réforme en profondeur de ce dispositif, proposent en contrepartie la création de nouveaux outils d’aide à la R&D et à l’innovation plus ciblés.