Après le design thinking la semaine dernière (cf. notre article), nous mettons aujourd’hui en lumière une autre méthode d’aide à l’innovation : l’open innovation. Ce concept a été porté il y a près de 15 ans par le Professeur de l’Université de Berkeley, Henry CHESBROUGH.
Le principe de l’open innovation réside comme pour le design thinking sur l’aspect collaboratif, dans le sens où la R&D, souvent cloisonnée au sein de l’entreprise va s’ouvrir à son environnement.
Le changement réside dans cette ouverture puisque même les frontières de l’entreprise tombent dans cette approche : non seulement les salariés sont conviés à la démarche, mais également les prestataires, les clients ou certains laboratoires de recherche.
Cette nouvelle approche permet à la société d’identifier des axes de développement qu’elle n’aurait pas pu identifier seule, mais aussi d’identifier de nouveaux débouchés liés aux besoins des utilisateurs.
Cette approche permet également d’accélérer le processus de R&D en le confrontant rapidement à son marché potentiel et en rectifiant éventuellement les solutions techniques envisagées.
L’open innovation a pour objectif de permettre aux entreprises qui la pratique de découvrir de nouveaux avantages concurrentiels et de gagner de nouvelles parts de marché.
Liens utiles
De plus en plus utilisée en France, que ce soit par les grands groupes ou les PME, il ne faut pas perdre de vue l’aspect propriété intellectuelle et bien cadrer la protection de son savoir avant le déploiement de la méthode.