La 4e édition du concours i-PhD et la 25e édition du concours i-Lab viennent d’être lancées : deux concours de l’État pour encourager l’entrepreneuriat Deeptech financés par France 2030.
4e édition du concours i-PhD
Depuis 4 ans, l’État, notamment à travers le plan deeptech, soutient les chercheurs qui souhaitent se lancer dans l’entreprenariat au service de l’innovation française en les accompagnant au sein des laboratoires et en s’appuyant sur la valorisation de travaux de recherche publique. La Loi de Programmation de la Recherche (LPR) de 2020 a fixé comme objectif l’émergence de 500 startups deeptech par an à horizon 2030.
Le concours i-PhD, opéré pour le compte de l’État par Bpifrance, a été créé pour stimuler la dynamique entrepreneuriale des jeunes docteurs et pour mieux accompagner le développement de start-up deeptech en lien avec les établissements de recherche publics et leur écosystème de valorisation.
Ce concours concerne les doctorants, à partir de la deuxième année, devant soutenir jusqu’à deux ans avant l’année du concours ou les docteurs ayant soutenu depuis moins de cinq ans. Les candidats doivent être soutenus par leur laboratoire et accompagnés par une Structure de Transfert de Technologie ou un incubateur de la recherche publique.
25e édition du concours i-lab
Le concours i-Lab valorise les résultats de la recherche publique à travers la création d’entreprises de technologies innovantes. Opéré pour le compte de l’État par Bpifrance, il finance les meilleurs projets de recherche et de développement pour la finalisation du produit, procédé ou service technologique innovant, grâce à une aide financière (pouvant aller selon les projets jusqu’à 600K€) et un accompagnement adapté.
En 24 ans d’existence, i-Lab est devenu un point de passage privilégié pour les porteurs de projets innovants et un label de qualité unanimement reconnu par les investisseurs deeptech : 3 707 lauréats, pour 526 M€ mobilisés et 2 224 entreprises de technologies innovantes créées.
En 2023, le concours i-Lab s’adresse à des porteurs de projet d’entreprise non créée ou d’entreprise de moins de 2 ans, dans un secteur à forte intensité technologique.
Source ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche